Des baux de courte durée successifs avec TVA ?
En principe, les locations immobilières sont exonérées de TVA. Toutefois, depuis le 1er janvier 2019, le propriétaire et le locataire peuvent choisir de faire soumettre les locations d'immeubles ayant débuté depuis le 1er octobre 2018 à la TVA.
En principe, les locations immobilières sont exonérées de TVA. Toutefois, depuis le 1er janvier 2019, le propriétaire et le locataire peuvent choisir de faire soumettre à la TVA les locations d'immeubles ayant été construits à partir du 1er octobre 2018. Le propriétaire peut alors récupérer la TVA sur les coûts liés à la location.
Une exception à la règle : un bail de courte durée, de maximum de 6 mois, est toujours sooumis à la TVA. En d'autres termes, pour un tel bail, il n'y a pas de choix possible. Le fait que le bâtiment soit neuf ou ancien n'a pas d'importance. En pratique, il s'agit principalement de la location à court terme de salles de séminaires, de réunion ou de fête.
Dans une circulaire récente, l'Administration de la TVA a précisé que, par exemple, trois contrats de location consécutifs de 3 mois doivent être considérés comme un tout. Autrement dit, dans cet exemple, il ne s'agit plus d'un contrat de location à court terme, mais d'un contrat de 9 mois. Lorsque le bail initial de 3 mois est prolongé pour la première fois de 3 mois, il s'agit toujours d'un bail à court terme, car la durée de 6 mois n'a pas été dépassée. Mais s'il est ensuite prolongé une nouvelle fois de trois mois, sa durée passe à 9 mois. Le contrat de location initial et sa première prolongation restent alors obligatoirement soumis à la TVA, mais ce n'est plus le cas pour la seconde prolongation. Pour que cette dernière soit soumise à la TVA, il faut que le locataire et le bailleur optent pour cette solution (à condition, bien entendu, que les autres conditions d'application soient remplies).